Voiture électrique et développement de l’offre de solutions de recharge, un enjeu pour la transition écologique

Tout est fait pour vous faire abandonner la voiture thermique pour passer à l’électrique. Le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen se sont entendus sur la loi européenne sur le climat qui fixe un objectif juridiquement contraignant de zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2050. La mobilité électrique est devenue une priorité gouvernementale en France : aides financières, bonus écologique, avantages fiscaux, de nombreuses mesures ont été mises en place pour encourager l’adoption de la voiture électrique. Alors que le nombre d’immatriculations de voitures thermiques est en berne, celui des électriques neuves a encore bondi de 12% en 2022. Mais une enquête récente menée par l’institut YouGov révèle pourtant que seuls 22% des automobilistes sont prêts à se convertir à l’électrique.

Alors comment poursuivre le mouvement et convaincre des automobilistes encore récalcitrants ? Au-delà du prix d’acquisition et de l’autonomie, la disponibilité des bornes de recharge constitue un frein à l’achat pour 37% des Français selon un sondage réalisé par Odoxa. La barre symbolique des 100 000 points de charge vient d’être atteint, mais le réseau de recharge de voiture électrique reste encore insuffisant. Et plus, la puissance et la compatibilité des bornes compliquent encore l’accès au service.

Avec la fin de la commercialisation des voitures thermiques en 2035 et la perspective d’un parc de voitures électriques en circulation de 15 millions à cette date, les constructeurs européens électrifient massivement leur offre de véhicules et l’accès à la recharge publique devient aussi crucial qu’urgent.

Tous les acteurs, constructeurs, opérateurs et gestionnaires de réseaux et de services sont à pied d’œuvre pour accélérer le mouvement. Si chacun à son rôle dans l’écosystème, ils ont un objectif commun : développer la chaîne vertueuse d’une mobilité propre.

Qui sont les nouveaux acteurs ?

Qu’elles soient issues du monde de l’énergie, du pétrole, de la construction ou de l’automobile, de grosses entreprises comme EDF, Total, Engie, Vinci, Spie, Ionity, Tesla, Fastned…, des industriels comme ABB, Madis ou Dover, mais aussi de nombreuses PME : Ze-Watt, Totem ou Driveco se lancent sur le marché des bornes électriques.

L’objectif ? Répondre au texte de la Commission européenne qui fixe des objectifs contraignants aux États membres, mais aussi aux opérateurs de bornes de recharge. Il prévoit des stations de recharge tous les 60 km sur les grands axes routiers et cible 3,5 millions de points de recharge en 2030, contre 260 000 actuellement.

De nouveaux métiers apparaissent :

• Le CPO (opérateur de bornes de recharge) dont le rôle est d’installer le matériel et d’exploiter l’infrastructure de recharge,
• L’EMSP (fournisseur de services de mobilité) dont le rôle est d’aider les conducteurs à trouver les bornes et à proposer des solutions de paiement.

L’autonomie des voitures électriques.

Dans une Europe 100% zéro émission, faire progresser l’autonomie des véhicules à 600 km, voire 800 km, comme l’ont déjà annoncé certains constructeurs européens, est un enjeu technologique majeur. La batterie Lithium-ion promet déjà d’effectuer un Paris-Lyon sans recharge. Mais pour demain, un saut technologique est nécessaire et les constructeurs investissent dans des gigafactory et dans la sécurisation des approvisionnements des métaux rares pour gagner la bataille commerciale.

Le maillage territorial des solutions de recharge

Même si l’autonomie des batteries va aller en augmentant dans les années à venir, il faut rassurer les conducteurs sur le rayon d’action des voitures électriques.

Qu’on utilise sa voiture sur un trajet court pour aller travailler ou sur un trajet long pour partir en vacances, il faut développer les bonnes bornes aux bons endroits et à la bonne puissance. Le rapport d’Avere -France rapporte qu’en moyenne pour 2030, les études prévoient 56 % de recharge à domicile, 28 % en voirie et 16 % au travail.

Un grand plan de déploiement sur le réseau autoroutier a été lancé par décret en 2021, avec l’obligation d’accès à la charge rapide sur toutes les aires d’autoroute au 1er janvier 2023. 100% des aires de services des réseaux APRR et AREA ont été équipées de points de recharge électrique rapide et ultra-rapide, soit une solution de recharge tous les 30 km. 9 opérateurs d’infrastructures de recharge électrique y proposent des offres tarifaires comprises entre 0,59 et 0,79 euros/kWh : AVIA, BP, Certas Energy, Esso, Engie, e-Vadea, Spie, Fastned, Ionity, Tesla et Total Energies.

• 4 à 20 points de recharge très haute puissance (150 à 350 kW) par station
• 773 bornes de recharge rapide et ultra-rapide sur tout le réseau
• Tous les types de véhicules électriques sont acceptés
• Tous les types de modes de paiement et de connecteurs sont disponibles
• Une assistance téléphonique multilingue ouverte 24 h/24
• Tous les types de prises sont disponibles :
  • Prise type 2 (jusqu’à 22kW),
  • Prise CHAdeMO, jusqu’à 100 kW,
  • Prise Combo CCS jusque à 350 KW.

Le tarif et les cartes de recharge

La tarification est très diversifiée et la clarification des tarifs va être un des grands enjeux des prochaines années. Si le prix de la recharge à domicile reste moins élevé, il peut être nécessaire de recharger rapidement son véhicule, notamment sur les trajets longs. Les tarifs varient en fonction de l’emplacement, du type de borne, du temps de charge, d'un opérateur à l'autre et appliqués diversement selon la puissance de la borne, au kWh, à la minute, à la combinaison des deux ou au forfait.

Bien choisir sa carte de recharge électrique est essentielle. Sur l’autoroute ou sur le réseau routier, la carte de recharge électrique Fulli avec ou sans abonnement, permet de payer votre recharge électrique dans près de 290 000 bornes en Europe dont 100 000 en France – soit le plus grand réseau en France ! Vous payez vos recharges électriques avec une seule et même carte.